21 mai 2017 : Poème mystique
Dimanche 21 mai à 17h00
Elsa Grether, violon.
Ferenc Vizi, piano
Daniel Mesguich, récitant.
Œuvres d’Ernest Bloch, ArvoPärt, Olivier Messiaen
Textes de Khalil Gibran, Lamartine, Rilke…
Quand parait en 2013 « Poème mystique » le premier Cd de la jeune violoniste d’origine mulhousienne Elsa Grether, l’événement est unanimement salué par la critique (5 Diapasons et 4 étoiles du magazine Classica, ainsi que des critiques élogieuses dans le magazine Gramophone et La Libre Belgique).
Son travail avec le pianiste Ferenc vizi autour des sonates d’Ernest Bloch, l’un des créateurs les plus authentiques du XXème siècle est récompensé pour la justesse et l’intensité de l’interprétation. La même année, les deux musiciens s’associent à l’immense comédien, metteur en scène, acteur et pédagogue Daniel Mesguich lors du festival de musique sacré de Perpignan. Des textes spirituels de Michel-Ange, Khalil Gibran, Rilke et Lamartine lus par le récitant soulignent le caractère mystique des compositions de Bloch, entourées d’autres chefs-d’œuvre d’Arvo Pärt et d’Olivier Messiaen. Les Amis de l’abbatiale proposent de découvrir ce spectacle hors des sentiers battus, servi par des artistes exceptionnels.
Programme des œuvres musicales:
- Ernest Bloch : Nigun (de la Suite Baal Shem, trois images de la vie hassidique)
- Ernest Bloch : Sonate n°1 pour violon et piano
- Arvo Pärt : Fratres
- Ernest Bloch : Sonate n°2 pour violon et piano Poème mystique
- Olivier Messiaen : Louange à l’immortalité de Jésus (Extrait du Quatuor pour la fin des temps)
Les Artistes:
Elsa Grether, violoniste.
Formation et Prix :
Violoniste charismatique au jeu passionné et d’une intense poésie, Elsa Grether, née à Mulhouse, obtient un Premier Prix de violon à l’unanimité du jury au CRR de Paris le jour de ses quinze ans. Poussée par une grande curiosité, elle poursuit sa formation à l’étranger, au Mozarteum de Salzbourg avec Ruggiero Ricci, puis aux Etats-Unis avec Mauricio Fuks à l’Université d’Indiana à Bloomington et Donald Weilerstein au New England
Conservatory de Boston. Elle bénéficie aussi des conseils de Régis Pasquier à Paris.
Lauréate du Prix International Pro Musicis 2009 à l’unanimité du jury avec la pianiste Delphine Bardin, elle fait en 2012 ses débuts en récital au Carnegie Weill Hall de New-York ainsi qu’à Boston.
Elsa est lauréate de diverses fondations: Safran pour la Musique, Natixis -Banque Populaire, Prix Oulmont (Fondation de France), Cziffra, Fondation Bleustein-Blanchet pour la Vocation. En 1993, elle est lauréate du Concours des Jeunes solistes organisé par la RTBF de Bruxelles (1er Prix de sa catégorie).
Discographie :
Son premier CD Poème mystique, consacré à Bloch et enregistré avec le pianiste
Ferenc Vizi (2013 – Fuga Libera/Outhere), a été très chaleureusement accueilli par la presse et le public, obtenant notamment les meilleures récompenses des magazines spécialisés : 5 Diapasons et 4 étoiles du magazine Classica, ainsi que des critiques élogieuses dans le magazine Gramophone et La Libre Belgique.
Son deuxième CD, French Resonance, consacré à Pierné, Vierne et Fauré et enregistré
avec le pianiste François Dumont, a paru chez Fuga Libera / Outhere en novembre 2015. Lui aussi reçoit des critiques unanimes : 5 Diapasons, 4 étoiles du magazine Classica, CD de la semaine dans Concertclassic, qualifié de « magique » dans Resmusica…
La violoniste sortira son prochain CD, en solo cette fois-ci, en mai 2017, toujours chez Fuga Libera / Outhere. Il sera enregistré à l’Abbaye de Fontevraud
Collaborations passées et futures en récital et en soliste :
On a pu l’entendre en récital dans de prestigieux festivals et salles en France et à l’étranger : Carnegie Weill Hall de New-York, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de Menton, Flâneries musicales de Reims, Festival de Sully, Bozar et Salle Flagey à Bruxelles, Festival Musica à Strasbourg, Palazzetto Bru-Zane à Venise, Radio Suisse-Romande et Festival Musiques en Eté à Genève, Festival de Saint-Lizier, Festival des Abbayes en Lorraine, Chicago Myra Hess Concert Series, Mozarteum de Salzbourg, … . Elle collabore également avec les comédiens Daniel Mesguich et Francis Perrin.
En soliste avec orchestre, elle a interprété de nombreux concertos (Bach, Vivaldi, Mozart, Haydn, Beethoven, Bruch, Brahms, Tchaïkovski, Chébaline, Dvorak, Prokofiev, Saint-Saëns, Tzigane de Ravel, Carmen Fantaisie de Sarasate…).
Alain Duault lui a consacré une émission dans « Toute la musique qu’ils aiment » (France 3) et elle est régulièrement invitée sur France Musique, France Culture, Musiq’3 et la RTS Suisse.
Elle se produit en concert avec les pianistes David Lively, François Dumont, Marie Vermeulin, Ferenc Vizi, Johan Schmidt, Delphine Bardin ainsi qu’avec Régis Pasquier (violon), Jérémy Jouve (guitare), Vincent Lhermet (accordéon), Ronald Van Spaendonck…
Prochaines dates :
L’année 2017 la verra notamment en soliste dans le Concerto de Tchaikovsky avec l’Orchestre de Bryansk au Festival des Grandes Heures de Cluny ainsi qu’à l’Abbaye de Fontenay, en récital à Paris Salle Cortot, au Collège des Bernardins, à Musiques à Versailles en duo avec Régis Pasquier, au Festival des Forêts, à la Demeure des Comtes de Champagne à Reims, aux Estivales d’Arténétra en duo avec Sonia Wieder-Atherton, aux Grandes Heures de Saint-Émilion, à l’Abbaye de Fontevraud, Musique en Polynésie, et à la Haute saison musicale.
Ferenc Vizi, pianiste.
Né en 1974 en Transylvanie (Roumanie), Ferenc Vizi commence le piano à l’âge de neuf ans avec KörtésiAndras dans sa ville natale de Reghin. Dès 1993 il vient en France étudier avec Gérard Fremy et Jacques Rouvier au Conservatoire de Paris où il sera également reçu en cycle de perfectionnement en 1998, premier nommé à l’unanimité bénéficiant à ce titre du Prix de la Fondation Alfred Reinhold : un piano Blüthner. Lauréat de plusieurs Concours Internationaux (Hamamatsu, Vianna da Motta, Maria Canals, Saratov ) il se fait surtout remarquer en tant que Lauréat du Deuxième Prix et Prix Spécial du Jury au Concours Arthur Rubinstein à Tel-Aviv en 2001 et un an plus tard Deuxième Prix du Concours ARD de Munich, ce qui l’amène a jouer le Premier Concerto de Brahms et à enregistrer pour la Radio de Munich le 2ème Concerto de Bartók avec l’Orchestre du BayerischenRundfunk sous la direction de Peter Rundel.
Invité en France, Espagne, Finlande, Russie, Pologne, Hongrie, République Tchèque, Belgique, Luxembourg, Mexique, Colombie, Venezuela, il se produit dans des festivals comme la Roque d’Anthéron, La Folle Journée de Nantes (où son interprétation des Variations Diabelli est retransmise en direct dans plusieurs pays ), »Dias de la Música » de Lisbonnejouant le concerto N°3 de Beethoven avec le WürttembergischesKammerorchester ainsi que le concerto N°1 et Totentanz de Liszt avec le SlovakPhilharmonic Orchestra, Festival de la Chaise-Dieu avec l’Orchestre National d’Ile de France, Festival Chopin à Nohant. A Paris on a pu l’entendre notamment au Musée d’Orsay, à l’Opéra Comique, au festival des Serres d’Auteuil et au prestigieux Théâtre de la Ville où il est invité pour la quatrième fois en février 2011.
Après deux CDs déjà parus (Schumann Beethoven – Aeon/Harmonia Mundi) et Schubert, Liszt, Wagner (Satirino / Codaex ) ses projets incluent un enregistrement aux cotés de la violoniste Elsa Grether (Fuga Libera).
Daniel Mesguich, après être passé par le Conservatoire de Marseille, suit des études de philosophie à Paris. Admis en 1970 au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, il y reçoit l’enseignement d’Antoine Vitez et de Pierre Debauche.
Daniel Mesguich compte à son actif plus d’une centaine de mises en scène pour le théâtre (Le Prince Travesti, Andromaque, Dom Juan…), une quinzaine pour l’opéra (Le Ring, Le Grand Macabre, La Flute Enchantée…), sur les plus grands scènes françaises (Cour d’honneur du Festival d’Avignon, Comédie-Française, Théâtre de Chaillot, Odéon, Opéra de Paris…) et étrangères (Bruxelles, Prague, Moscou, Budapest, Séoul, Brazzaville, Pékin…). Daniel Mesguich a également été l’acteur d’une quarantaine de films de cinéma, signés notamment Michel Deville (Dossier 51), Costa-Gavras (Clair de femmes), François Truffaut (L’amour en fuite), Ariane Mnouchkine (Molière)… Au théâtre, il a joué dans ses propres spectacles (Hamlet, Pltonov, Dom Juan…), ou sous la direction de Robert Hossein, Antoine Vitez, Jean-Pierre Miquel… On lui a également confié de hautes responsabilités, dont la direction de deux centres dramatiques nationaux : le Théâtre Gérard-Philipe à Saint-Denis et le Théâtre national Lille-Tourcoing Région Nord/Pas-de-Calais.
Nommé le plus jeune professeur du Conservatoire national supérieur d’art dramatique – appelé par Jean-Pierre Miquel seulement dix ans après sa sortie comme élève – il y a enseigné de 1983 à 2014, (parmi ses élèves, on compte notamment Sandrine Kiberlain, Richard Anconina, Vincent Perez, Philippe Torreton, Jean-Damien Barbin, Guillaume Gallienne,…). Il en a été, de 2007 à 2014, le directeur. Daniel Mesguich est fréquemment sollicité pour diriger des master classes à l’étranger (Académie de Pékin, Princeton University, Monterey, Budapest…) et pour donner des conférences sur l’art dramatique (New York, Harvard, Oxford, Bogotá…).
Daniel Mesguich est invité fréquemment comme lecteur dans de nombreuses manifestations littéraires (Marathon des mots à Toulouse, Banquets de Lagrasse…) et se produit, tout aussi fréquemment, comme récitant aux côtés de personnalités musicales (telles que Brigitte Engerer, Soo Park, Jean-Efflam Bavouzet, Hélène Grimaud), ou sous la baguette de grands chefs (tels que Kurt Masur, Jean-Claude Malgoire, Philippe Bender, Jean-Christophe Spinosi, François-Xavier Roth, Jean-Claude Casadesus, Emmanuel Krivine), etc.
Outre de nombreux articles théoriques sur le théâtre, Daniel Mesguich est l’auteur notamment de deux essais (L’éternel éphémère et Lignes de partage, à paraître en 2017), d’un « Que sais-je ? » (Le Théâtre, avec Alain Viala), de trois livres d’entretiens (Le Passant composé, avec Antoine Spire ; Je n’ai jamais quitté l’école, avec Rodolphe Fouano ; Vie d’artiste avec Jocelyne Sauvard), d’une pièce de théâtre (Boulevard du boulevard du boulevard), d’un roman (L’Effacée), de nombreuses traductions (de Shakespeare, Kleist, Euripide ou Pinter), et d’un livret d’opéra (La Lettre des sables, musique de Christian Lauba).